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Appel à communications
11e Colloque Jeunes Chercheur.se.s
L’altérité dans tous ses états
Metz, 21-22 octobre 2026
Le Centre de Recherche sur les Expertises, les Arts et les Transitions (CREAT) et l’Université de Lorraine organisent à Metz, les 21-22 octobre 2026, leur 11e Colloque Jeunes Chercheur.se.s sur la thématique de l’altérité.
D’ambition pluridisciplinaire, le colloque a pour vocation d’explorer différentes facettes de la notion d’altérité afin d’en questionner les différents sens et de situer leur rôle dans la compréhension des réalités sociales. Nous souhaitons ainsi recueillir des contributions de jeunes chercheur.se.s spécialisé.es dans différents domaines des sciences humaines et sociales afin d’ouvrir une réflexion commune, permettant de lancer des pistes d’analyses multiples et concordantes autour de cette notion d’altérité.
Nous proposons quatre axes afin d’orienter les réflexions des contributeurs.trices. Un premier axe reviendra sur le traitement méthodologique de l’altérité, tant dans les acceptions qu’il faut en retenir que dans les problèmes épistémologiques que l’altérité pose à la pratique de la recherche. Un deuxième axe explorera la manière dont s’expérimente l’altérité en relation avec le non-humain, et comment l’habitation d’environnements déterminés peut renégocier la frontière entre le soi et l’autre. Un troisième axe traitera de la manière dont l’altérité se manifeste dans un contexte de cohabitation entre individus. Enfin, un dernier axe interviendra sur la question de l’interculturalité et des différentes remédiations de l’altérité par les pratiques sociales et culturelles.
Axe 1 : Définitions, épistémologie et méthodologie
L’altérité implique une partition entre deux objets, perçus comme opposés : un “autre” (cf. latin alter), ainsi qu’un “soi” (cf. latin ego), ou un “même” (cf. latin ipsus). Là où “l’ipséité” ou la “mêmeté” permettent de désigner l’ensemble des personnes qu’on estime relever d’un commun partagé, d’un groupe ou espace d’appartenance, l’altérité, souvent entendue comme une altérité radicale, renvoie à l’idée d’un autre, d’un ailleurs dont la constitution même diffère, voire s’oppose avec l’espace du même (Jodelet, 2005). Dans l’imaginaire colonial et impérialiste, cet autre peut tantôt relever de la menace civilisationnelle voire existentielle, tantôt d’un espace fantasmé investi par un imaginaire et des fantasmes orientalistes (Said, 1980). Cependant, cette notion d’altérité se situe sur une frontière labile, se positionnant comme un élément radicalement extérieur, ou au contraire, comme une composante interne du milieu d’appartenance, une forme d'îlot d’étrangèreté dans le commun partagé. On peut ainsi distinguer, comme Jodelet, entre deux formes d’altérité : une “altérité du dehors”, renvoyant à l’altérisation de groupes perçus comme lointains ou exotiques, et une “altérité du dedans”, renvoyant à la différenciation imposée à certaines parties d’une population donnée (Jodelet, 2005).
En philosophie, ce sont les travaux des phénoménologues comme Husserl et Merleau-Ponty qui mettent sur le devant de la scène l’analyse de la manifestation de l’autre auprès du soi (Husserl, 2022 [1986]; Merleau-Ponty, 1976 [1945]). C’est cependant avec Lévinas qu’est souligné le rôle déterminant de l’altérité dans la construction d’un sentiment de soi, notamment par le sentiment d’obligation à l’autre que suscite le fait de regarder le visage d’autrui - le soi est donc toujours perçu comme obligé de l’autre (Lévinas, 1995). Ainsi, avec l’altérité, ce qui apparaît initialement comme un problème radicalement externe semble au final s’imposer comme un trouble interne, faisant de la renégociation des frontières entre le même et l’autre un problème à la fois existentiel et politique.
Cette fonction politique de l’altérité en fait une notion particulièrement apte à être manipulée par les sciences humaines et sociales. En sociologie, l’altérité est abordée comme « quelque chose de réel », comme un constat qui se manifeste sous les traits d’une « nouveauté radicale » de l’autre (Bonoli, 2008) c’est-à-dire une réalité qui échappe au bagage de connaissances familières de l’individu. Ce regard épistémologique porté sur l’Autre et sur son identité (Ting-Toomey, 1999) stimule et justifie l’élaboration de représentations nouvelles (Abric, 1994; Gaymard, 2021) afin d’attribuer à l’altérité une forme intelligible en la construisant en tant qu’objet de connaissance qui structure nos rapports symboliques à autrui (Doise, 1992). Ce processus est essentiel pour éviter toute posture assimilationniste (Taguieff, 1996) qui, sans exclure l’altérité, nie sa singularité. L’altérité doit alors être pensée avec une attitude universaliste et multiculturelle (Kymlicka, 2001) selon laquelle l’autre est un autre soi-même, dont la (re)connaissance permet un dépassement des représentations passées.
Par ailleurs, l’analyse des migrations ou des phénomènes d’interculturalité permet de mettre en avant tout à la fois la manière dont l’altérité est assignée socialement, mais aussi la manière dont elle est expérimentée au quotidien. Au-delà du rejet de groupes externes, la question de l’altérité se manifeste aussi par l’altérisation de certains groupes sociaux endogènes, une forme “d’altérisation du dedans”, pour reprendre les termes de Jodelet (Jodelet, 2005; pour les questions liées au handicap, voir par exemple Salbreux, 2007; Baudinet, 2023). En sociologie du genre et des sexualités ainsi que dans les humanités, cette dynamique d’analyse se poursuit avec les études queer et postcoloniales, qui mettent en avant les rapports de pouvoir qui structurent les constructions identititaires et les stratégies de résistance aux assignations biologiques et aux normes de genre. De telles interrogations ou remises en perspective prennent volontiers la forme de pratiques culturelles ou artistiques, dont l’usage de divers formats, techniques et média permet de travailler dans la matière des corps et des représentations la dynamique autre/soi. Les études artistiques peuvent ainsi ouvrir un autre espace d’analyse critique de l’altérité, entre pratique artistique et engagement politique (Yoshimoto, 1991; Needham, 2006).
Cependant, l’usage de la notion d’altérité n’est pas neutre du point de vue épistémologique, comme le montre l’historique de son emploi dans la discipline de l’ethnographie et de l’anthropologie, où, érigée en principe heuristique pour étudier le monde, l’altérité a aussi prolongé un cadre de pensée expéditionnaire ou impérialiste problématique (Affergan, 1987). La notion d’altérité a ainsi été l’objet de nombreuses critiques ces vingt dernières années (Bensa, 2012; Sahlins, 2007; Hartog, 2006, 2018; Latour, 2009; Delaplace, 2024). Dans le contexte postcolonial de rapport de forces géopolitiques entre différentes parties du monde, l’usage de l’idée d’altérité peut parfois être expérimenté comme l’expression d’un rapport de force puissant, parfois contesté au nom de l’existence d’une communauté internationale.
Dans cet axe, on se demandera donc dans quelle mesure la notion d’altérité peut encore offrir un cadre heuristique en sciences humaines et sociales. Peut-on faire l’économie des rapports de domination séparant le soi et l’autre ? Comment, dans les méthodes scientifiques, les chercheur.ses peuvent-ils.elles analyser l’apparition de formes d’altérité, ses moyens d’expression, ou encore sa négociation au quotidien ? Comment calibrer son regard scientifique pour étudier l’altérité sans risquer de perpétuer des rapports aliénants, tout en saisissant ce qui en fait un objet d’étude pertinent ?
Axe 2 : Expérimenter l’altérité ; l’humain dans les environnements naturels, techniques et numériques
Les recherches contemporaines sur les liens entre humain et non-humain, dans un contexte d’aggravation des conséquences du changement climatique et d’intérêt croissant des sciences humaines pour des objets jusqu’alors étudiés par les sciences naturelles, ont permis d’étendre encore davantage la compréhension de l’altérité pour la considérer non plus seulement comme une dynamique de séparation entre des communautés, mais de manière plus large comme un phénomène de différenciation de l’humain avec son environnement. Les recherches sur la sensibilité animale ou son statut moral (Pelluchon, 2023) permettent d’interroger les biais et motivations scientifiques en les historicisant, afin de saisir les ressorts culturels de la notion d’altérité animale. La prise en compte de l’environnement non humain fournit ainsi un certain nombre d’expériences liminaires qui amènent à interroger la distinction entre soi et l’autre à partir non seulement de l’opposition à autrui, mais aussi des frontières matérielles qui structurent le vivant (Clavel & Huellec, 2017) ; voire de dépasser les conceptions du monde axées sur la séparation des êtres pour aboutir à une pensée de l’inter-relation planétaire comme le traduit le concept de “planetary” (Chakrabarty, 2021).
Ces recherches font écho aux théories de Bruno Latour sur l’acteur-réseau, et sur les liens que les humains entretiennent avec les environnements techniques et naturels desquels ils extraient leurs connaissances (Latour & Guilhot, 2006). En effet, les environnements techniques semblent constituer un cas à part d’altérité : constitués de matériaux principalement non-organiques mis en réseau à partir de leurs caractéristiques physiques, les objets techniques sont pourtant des entités dans lesquelles il est possible de projeter une action humaine, une interagentivité ainsi que des comportements attendus, au point de devenir un prolongement de l’humain plutôt qu’un simple objet extérieur à celui-ci. Ces recherches permettent de comprendre la manière dont le regard que l’humain projette sur son environnement est ce qui permet de créer de l’altérité ou, au contraire, de se familiariser avec les donnés techniques et organiques externes, dans une dynamique que l’on peut qualifier de “traduction” (Akrich, Callon & Latour, 2006).
L’évolution de ces environnements techniques, organiques, climatiques ne cesse de remettre en question les définitions identitaires de ce qu’est le soi, mais aussi de ce qui représente un autre - que l’on peut parfois réduire à une simple extension de soi. Le développement et la diffusion de nouvelles technologies, comme internet ou l’intelligence artificielle générative, prolongent cette interrogation ; celles-ci permettent tantôt le développement de nouvelles pratiques sociales et culturelles, tantôt représentent un péril menaçant pour l’intégrité des individus, ce que l’on peut comprendre comme une forme d’altérité.
Dans cet axe, il s’agira donc de penser de manière large comment l’interaction avec le non-humain structure la construction du soi, dans une pensée qui met en réseau l’individu avec les différentes entités peuplant son environnement. Comment les frontières admises entre les catégories d’humain, d’animal, d’objet technique peuvent-elles être vécues comme une forme d’altérité ? Comment la redéfinition du soi au contact du non-humain permet-elle de négocier l’altérité, d’explorer les “zones troubles entre humains et non-humains” (Wiame, 2016) ? Par quelles stratégies, notamment artistiques, opérer la désaltérisation du non-humain, voire la déshumanisation de l’humain ?
Axe 3 : Territoires, espace et altérité : la question des cohabitations
En tant qu’enjeu phénoménologique, existentiel et politique, l’altérité a une place singulière dans les rapports de cohabitation qui structurent la vie courante. En effet, au sein du monde social, les groupes altérisés sont souvent relégués dans des espaces communs, de manière volontaire lorsqu’il s’agit d’entraide communautaire ou subie lorsqu’il s’agit de discriminations d’accès au territoire. Ainsi, l’altérité peut être révélatrice des phénomènes d’inéquité entre différents espaces de par la marque qu’ils imposent sur leurs habitants : on pensera ainsi aux couple d’opposition urbain/rural, capitale/province, qui semblent représenter deux pôles drastiquement opposés et parfois irréconciliables (Harvey, 2018 ; Lussault, 2007). On pourra ici analyser l’altérisation sur plusieurs échelles : oppositions régionales au sein d’un même pays, oppositions de quartiers au sein d’une ville, oppositions de foyers au sein d’un même bâtiment…
L’altérité culturelle est un modèle possible pour comprendre ces rapports d’opposition. Cette notion renvoie à une forme d’altérité relative aux cultures différentes de la nôtre (Bonoli, 2008) qui devrait être appréhendée comme une pluralité dynamique des systèmes de communication (Cuche, 2010). Cependant, lorsque « la différence culturelle » (Wieviorka, 2001) est perçue comme une menace pour l’intégrité d’une identité collective (Jodelet, 2005) ou quand elle est comprise au prisme des connaissances familières sans élargissement de celles-là, elle peut entraîner un repli identitaire. Ce repli alimente des processus de catégorisation générateurs d’inégalités sociales (Galland et Lemel, 2018), des discriminations (Bereni et Chappe, 2011), de l’ethnocentrisme (Géraud et al., 2016), du nativisme (Sharma 2020) etc. entre autres formes de rejet de l’altérité.
Une autre manière dont les sciences sociales peuvent traiter de ces couples d’oppositions qui témoignent d’une forme d’altérisation est l’emploi de la notion de frontières. En effet, la distinction entre le "moi" et l’"autre” se matérialise le plus concrètement par la mise en place de frontières, qu'elles soient physiques ou symboliques. Sur ce point, les travaux des géographes Michel Foucher et Anne-Laure Amilhat-Szary sont éclairants (Foucher, 2004 [1988]; Amilhat-Szary, 2015). Si pour le premier, les frontières sont conçues comme des lignes géopolitiques historiques ou comme des processus dynamiques et vécus, pour Anne-Laure Amilhat-Szary, elles constituent des lieux privilégiés où l'altérité est construite, régulée et expérimentée. Pour l’auteure, comprendre ce qu’est une frontière aujourd’hui, c’est donc poser des questions fondamentales pour envisager l’avenir de nos démocraties, mais aussi reformuler les bases de notre relation au monde (Amilhat-Szary, 2015 : 7-12). Elles opèrent donc comme des marqueurs cruciaux des interactions complexes entre le "nous" et les "autres" dans l'espace géographique.
Ces frontières représentent autant d’obstacles possibles aux trajectoires de chacun, comprises à la fois au sens géographique dans la capacité de disposer de l’espace autour de soi, et au sens sociologique dans la capacité à évoluer et progresser dans sa position sociale. Intervenir sur ces frontières peut donc revêtir un enjeu politique important - qu’il s’agisse de politiques de droit à la ville ou de mécanismes de compensation permettant d’alléger les aspects subis de ces frontières, comme de politiques plus répressives visant à affirmer des frontières et tracer une ligne définie entre un soi et un autre.
Dans cet axe, on s’intéressera à la manière dont la définition des contours de l’altérité peut être comprise comme un moyen de définir collectivement ce qui fait du commun, et, au contraire, ce qui ne fait pas commun. Comment l’utilisation des espaces communs permet-elle de redéfinir ce qui constitue une altérité ? Quelles actions politiques interviennent sur la définition collective de l’altérité ? Quelles formes de médiations peut-on envisager pour tenter de dépasser ces frontières ? Comment sont tracées ou culturellement représentées les frontières permettant de définir l’altérité, et peut-on envisager de ne pas en tracer ?
Axe 4 : Interculturalités, pratiques sociales, remédiations de l’altérité
Les travaux des ethnographes sur des groupes culturels à travers le monde entier ont permis de formuler assez rapidement une dynamique d’influence mutuelle entre observant et observé, qui fait de l’idée d’une altérité absolue un mythe. En effet, par le biais du contact et de l’interaction, l’autre et le soi entrent en relation étroite, ce que le phénomène d’interculturalité permet de mettre en évidence (De Marinis, 1999; Jeannin, 2017; Schetrit & Schmitt, 2013). Le contact avec l’altérité permet de renouveler le regard sur ses propres connaissances, ses pratiques techniques et sociales, créant une culture nouvelle et commune qui est indistinctement celle du moi et celle de l’autre (Rancière, 2000). Dans cette perspective, l’altérité peut être remédiée pour ne plus être un facteur d’extranéité, mais au contraire un facteur d’appartenance dans une culture commune, permettant de faire médiation entre le soi et l’autre (Métais, 2020). Ces remédiations, si elles peuvent être le fruit d’actions individuelles, s’inscrivent dans une relation de négociation avec des cadrages institutionnels et administratifs, qui sont parfois vécus comme des formes d’altérité (Barbe & Sevin, 2016 ; Gerini, 2015; Guern, 2021).
De nombreuses pratiques peuvent aboutir à une remédiation de l’altérité. On peut ici penser aux mouvements sociaux, dont l’action peut renégocier l’altérisation, ainsi que les groupes d’opinion, visant à influencer favorablement l’image public de certains groupes. On peut également penser aux associations et aux autres mouvements citoyens, voire à l’action de certaines entreprises. L’arène artistique peut aussi représenter un terrain privilégié d’une telle remédiation : en intervenant sur les dynamiques de domination ayant cours, les représentations artistiques peuvent tenter de remédier les formes d’altérisation que leurs auteurs subissent, tantôt en les contestant, tantôt en les réclamant pour changer les représentations dominantes (Delaporte & al., 2022).
Dans cet axe, on s’intéressera ainsi à l’interculturalité et aux pratiques de remédiation telles qu’elles peuvent être interprétées comme des manières pour les sujets altérisés de se réapproprier leurs subjectivités afin de tenter de négocier l’altérisation, en la déformant à leur avantage, en la critiquant ou en l’utilisant comme terreau expressif. Dès lors, ces pratiques peuvent être conçues comme un terrain de contact entre l’individuel et le collectif, entre l'identification personnelle et les groupes d’appartenance. Dans quelle mesure les actions individuelles et collectives permettent-elles d’intervenir sur les pratiques dominantes de hiérarchisation des vécus et des subjectivités ? Comment se négocient les sentiments d’appartenance, d’identité et d’altérisation dans les pratiques culturelles, de surcroît dans les pratiques alternatives ?
Ces quatre axes sont perméables et non-exclusifs. Une même communication peut s’inscrire dans un ou plusieurs d’entre eux, mais il est demandé aux proposants de notifier l’axe qu’ils considèrent le plus pertinent pour leur proposition. Toute communication questionnant la notion d’altérité est la bienvenue.
Modalités de soumission des propositions :
Les propositions de communication ne dépasseront pas 6000 signes (espaces compris), comprendront une courte bibliographie, ainsi qu’une biographie précisant le rattachement institutionnel (1000 -1500 signes espaces compris dans un fichier attaché séparé).
Pour plus d’informations, merci de contacter l’adresse suivante : cjc2026metz@sciencesconf.org
Comité scientifique :
Bernard BALZANI - Professeur de Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Kheira BELHADJ-ZIANE - Professeure de Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Alessandro BERGAMASCHI - Professeur de Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Déborah BUCCHI - Maîtresse de conférences en Arts, CREAT, Université de Lorraine
Elisabeth CUNIN - Directrice de recherche à l’IRD, Membre de l’URMIS - Unité de recherche Migrations et Société
Piero GALLORO - Professeur de Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Pierre GINET- Professeur de Géographie, CREAT, Université de Lorraine
Bibiana GRAEFF - Professeure de droit et de gérontologie à l'Université de São Paulo
Radoslav GRUEV - Maître de conférences de Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Emmanuel JOVELIN - Professeur de Sociologie au CNAM, titulaire de la Chaire de Travail Social et de l’Intervention Sociale
Fabrice MONTEBELLO - Professeur en Arts, CREAT, Université de Lorraine
Léo SOUILLÉS-DEBATS - Maître de conférences en Arts, CREAT, Université de Lorraine
Dimitri VEZYROGLOU - Professeur en Arts, CREAT, Université de Lorraine
Laurène WIESZTORT - Professeure associée en Géographie, CREAT, Université de Lorraine
Comité d’organisation :
Talita AMARAL DOS SANTOS - Doctorante en Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Emma CHER - Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche et Doctorante en Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Damien LOSQ - Doctorant en Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Mathieu MALLARD - Doctorant en Arts, CREAT, Université de Lorraine
Amadou Lamine NDIAYE - Doctorant en Géographie, CREAT, Université de Lorraine
Souha OUHEIBI - Doctorante en Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Nancy ROCHE - Doctorante en Sociologie, CREAT, Université de Lorraine
Lucie RYDZEK - Doctorante en Arts, CREAT, Université de Lorraine
Bibliographie indicative
Abric, J. C. (1994). Pratiques sociales et représentations [Social Practices and Representations]. Presses Universitaires de France.
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Amilhat-Szary, A.-L. (2015). Qu’est-ce qu’une frontière aujourd’hui ? Presses universitaires de France.
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Baudinet, L. (2023). Confinement, handicap et transformation de l'altérité. In R. Morales La Mura. Handicap, histoires confinées (pp. 105-150). L'Harmattan.
Bensa, A. (2012 [2006]). La fin de l’exotisme : Essais d’anthropologie critique (Troisième tirage). Anacharsis.
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